HISTOIRE DE L'ART

animateur : Pierre MOLLARD
responsable : Maria Filomena 07 67 20 63 16
           
le mercredi de 9H30 à 11H30 salle 7
 d’octobre à mars (sauf vacances scolaires)

tarif : 75€ par trimestre (2 trimestres)

Réunion de présentation le vendredi 12 septembre 2025 à 18H salle 4

SUJET N°1,Automne/Hiver 2025: La Toscane, jardin de Paradis, entre mythe et réalité.  
La beauté des paysages de Toscane est faite d’un juste équilibre entre le travail
de l’homme et l’œuvre de la Nature. Une beauté qui doit beaucoup aux
voyageurs des XVIIe / XVIIIe siècles, qui en ont fait sa célébrité.
Néanmoins leur glorification repose sur des bases plus anciennes… Aux XIIIe et
XIVe siècles, les toscans eux-mêmes entreprennent de forger la réputation de
leurs campagnes. La réalité de la Nature passe encore par ses composantes
agricoles : un paysage c’est un espace transformé par l’homme pour ses besoins
comme en témoignent les fresques d’Ambrogio Lorenzetti à Sienne.
Au XVe siècle, les humanistes ont contribué à développer le mythe de la Toscane
paradisiaque. Son assimilation au Paradis, contribua à en sacraliser la campagne
qui sera prétexte à l’exaltation de la mère patrie.
Les Médicis récupèreront les différents aspects de la nature autour de Florence.
Ils en réaliseront une synthèse pour en faire un objet de propagande au service
de leurs ambitions, de leur pouvoir, de leur gloire, comme en témoigneront
tableaux dont le Printemps de Botticelli et villas suburbaines comme Careggi ou Fiesole


SUJET N°2, Hiver/Printemps 2026 :La civilisation des villas vénitiennes, les prémices de la peinture de paysage 
C’est par la villa Barbaro à Maser, que débutera notre enquête. Cette villa bâtie
par Andrea Palladio et décorée par Paolo Véronèse, établit une sorte de dialogue
entre la nature et sa représentation..Elle est le fruit d’une culture vénitienne qui
trouve ses sources dans sa nature duale, maritime et terrestre.
Architectes, peintres, lettrés, ne jettent pas sur la campagne le même regard que
l’homme du commun, leurs œuvres nourrissent l’idée d’une rivalité féconde avec
la nature. Avant que Véronèse n’associe fresques et vie naturelle, de GiovanniBellini à Giorgione, le paysage longtemps subordonné aux personnages se fera désormais porteur de sentiments personnels, d’états d’âme.